1. |
Extra Time
03:34
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Je mélange mes histoires au souvenir indemne
Tout doucement du jour qui devient bleu, d’une nuit américaine
Et ta mémoire c’est le soir, qui s’enfuit vers le noir
Je me rappellerai pour deux du ciel qui s’enfuit dans tes yeux
Si je traverse en solitaire souvent
Je t’entends murmurer dans le vent
Parmi les constellations je reconnais ton nom
À tort ou à raison
Je t’enverrai des messages
Dans des langues que j’inventerai
Et la proue de mon vaisseau
Le Long Voyage, fend les reflets d’un monde où je t’aperçois
Tu te perds dans tes pensées, je m’égare à te chercher
Regards plongés dans le jour qui se dérobe; les années, les épisodes
Si les couleurs disparaissent, restera la tendresse
Je me rappellerai pour deux du ciel qui s’enfuit dans tes yeux
Si je traverse en solitaire souvent
Je t’entends murmurer dans le vent
Parmi les constellations je reconnais ton nom
À tort ou à raison
Je t’enverrai des messages
Dans des langues que j’inventerai
Et la proue de mon vaisseau
Le Long Voyage, fend les reflets d’un monde où je t’aperçois
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2. |
Rockwood
03:23
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Tu dis que le monde est fait
De bois, de pierre et de verre qui tranche
J’ai constaté les effets
De chagrins qui dégringolent en avalanche
Mais comme on est seul
Lorsqu’on se perd
En mélancolie
Pays maudit
Tu sais j’ai pensé courir
Semer cette ombre qui boite et soupire
Si j’avais pu, tes malheurs
Je les aurais mis dans ma poche et basta
Mais comme on est seul
Lorsqu’on se perd
En mélancolie
Pays maudit
Quand tu dis que le monde est fait
De bois, de pierre, de verre qui tranche
Je crois bien que beaucoup le pensent
Des blessures, coupures en avalanche
Mais vois comme on s’oublie
Comme on se perd en mélancolie
Y’a des remèdes qu’elle ignore
Cette amie, qui tout bas t’endort
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3. |
Tornado Shelter
03:29
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Au revoir, de peur,
Je file au Tornado Shelter
Six pieds sous la terre
La fin de l’ère, m’oubliera je l’espère
À la surface, le monde s’efface
Grisé de vents et de marées
Silencieuse et très sage
J’écoute les orages
J’entends la rumeur
Depuis le Tornado Shelter
Des tourments, des battants
Claquant de plus belle, arrachant les paumelles
Quoique j’y fasse, le monde se tasse
Cachée dans l’ombre du repaire
J’attends que le temps passe
Tapie dans la poussière
Allant dans le dédale des souterrains
Accaparée par les records
De météores,
L’écho ricoche et revient me rapporter
L’envie de vous retrouver
C’est un beau parleur
Le chant du Tornado Shelter
Six pieds sous la terre
Tous mes adages sont fait de mirages
Qu’est la constance à l’évidence ?
Lorsqu’on est fait d’air en mouvance
À l’abri du tonnerre
Égide imaginaire
Allant dans le dédale des souterrains
Accaparée par les records
De météores
L’écho ricoche et revient me rapporter
L’envie de vous retrouver
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4. |
Manteau De Nuit
04:24
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Sur le noir de mes vêtements
C'est à croire que juste en passant
On puisse y lire des sentiments
Mais je change, c'est étrange
De couleur lorsque j'ai peur
Ni le rouge, ni l'orange ne me dérange
Alors j’échange pour des motifs en losange
Un morceau de mon tailleur
On me dit des mots sévères
Sur mes manières de pierre
Sous mon chapeau l'oeil de verre
N'en finit pas de distraire
Tous les gens, les passants
D'ordinaire indifférents
À la peine et le tourment que je tiens sages
Comme une image conservée sous mon corsage
Simplement
J'aurais voulu vous dire
Prenez-moi la main
Restez jusqu'à demain
Car je garde un bout de nuit
Sous un manteau infini
Je baigne dans la nuit
À l'infini
On me dit des mots tout bas
Lorsque je ne dors toujours pas
J'imagine les étoiles
Je suis un peu théâtrale
Et sans sommeil, encore je veille
Dehors il fait grand soleil
Tout le jour et tout le soir je fais valoir
Le tendre espoir de vous revoir un peu plus tard
Simplement
J'aurais voulu vous dire
Prenez-moi la main
Restez jusqu'à demain
Car je garde un bout de nuit
Sous un manteau infini
Je baigne dans la nuit
À l'infini
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5. |
Rickie Lee
04:26
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Le jour se change
Le topaze et le grisé se mélangent
Tu claques la portière sur des chala-lala
T’as des airs de diva. La Scala
S’étale dans les champs. Le jour
Prend des allures de métal et de ferraille, où qu’on aille
Le ciel est un décor de cinéma
Particulière,
Cette brume idéale qui nous resserre,
Ravivant les fragiles poésies de pacotille.
Les yeux dans l’air trop fort, tu t’endors
Tandis qu’à la radio passe
La nostalgie solide et collective d’un monde
Que ni toi ni moi n’avons connu
Dans la fraîcheur
De nos citadelles endormies demeure
Un incendie haletant de vivre sa vie
Et passant les vitesses, tu te laisses
Aller à fixer le ciel, l’aube et l’aurore
Pleines de promesses encore. Tu captures
Ton instantané de liberté
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6. |
Maudeville
04:38
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T’as rendez-vous avec ta fantaisie
À la mémoire de forme.
Un ticket pour un train de nuit
Ellipse en eldorado
Tu rêves d’une citadelle qui te ressemble
Echafaudée sur des plans que tu relies ensemble
Maud a tout modélisé
Dans les faubourgs de la ville
Tu t’égares et tu traines, d’avenues en ruelles
Tu passes le temps et tu te saisis des rênes
D’un monde qui te transporte
Au-delà de notre architecture
Tu fais des tours de périphérique
Et rejoins la colline
Depuis les hauteurs de Maudeville
Le paysage a ton style
Métropolitaine en cavale à la belle étoile
Escapade en solitaire, sur et sous la terre
Tu pourrais tout modifier
Dans les faubourgs de Maudeville
Tu t’égares et tu traines, d’avenues en ruelles
Tu passes le temps et tu te saisis des rênes
D’un monde qui te transporte
Au-delà de notre architecture
Et si d’aventure
Tu perds le fil, et disparait la ville
Tu saurais refaire ton itinéraire
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7. |
Chanson De La Fin
03:02
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Au carreau le matin
Frappe et vient manger dans ma main
Un oiseau solitaire, une chimère
Que j’ai prise pour frère
Et quelle créature
Parée d’une rebelle nature
J’admets trouver en elle
Un caprice fidèle
Mais lorsqu’elle me happe, et m’emporte, et me serre
Je me rappelle ce que c’est d’être légère; j’étais comme hiver
Et tout me paraît peut-être un peu plus clair
Que ces éphémères fantaisies
D’ombres et de lumières
Les mauvais rêves que je fuis
L’oiseau s’en est fait son nid
Et sans se laisser distraire
Il s’y pose, et parait s’y plaire
Et moi je me demande, pourquoi jamais ne s’endort
Cet ami qui me tient compagnie, le jour comme la nuit
Et tout me paraît peut-être un peu plus clair
Que ces éphémères fantaisies
D’ombres et de lumières
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